Cette balade a été l’occasion de rôder mon nouveau vélo pour une première sortie longue distance. En effet depuis quelques jours j’ai changé de vélo et je ne l’ai utilisé qu’en ville.
Un ami et moi, nous sommes partis à vélo de Melun pour nous rapprocher des points d’intérêt du sud de la Brie.
Après un rapide tour de la ville, nous sommes sortis en direction du plateau briard par la route des 3 moulins, qui évite une départementale très fréquentée.
Puis nous avons obliqué en direction du château de Vaux le Vicomte. Notre itinéraire est passé par beaucoup de lieux que je connaissais déjà.
La vallée du Ru d’Ancœuil nous a offert ensuite quelques traversées de villages sympathiques et notamment Blandy-les-Tours et son très beau château médiéval. À mon goût l’un des plus beaux en Île-de-France.
Ensuite nous avons rallié Bombon. Je ne sais pas pourquoi Lénine y a passé l’été 1909. Drôle de destination de vacances !
Il s’y trouve aussi un château renaissance. Mais, comme souvent, c’est une propriété privée, nous n’en avons vu que la grille.
À la sortie de Bombon nous avons admiré la très belle ferme fortifiée des Époisses.
En nous enfonçant plus avant dans la Brie nous avons fait une pause au joli moulin de Gastins. C’est là que je m’étais arrêté pour mon premier pique-nique sur la route du lac de Constance en 2010 !
Puis nous avons continué jusqu’à Pécy, point le plus à l’Est de notre parcours. Nous nous trouvions sur l’ancienne frontière entre le royaume de France et la Champagne. Avant le village il y avait un château dont là encore nous n’avons vu que l’entrée.
Dans Pécy, les douches municipales ne risquent pas d’avoir de coupure d’eau !
Sur le chemin du retour, nous avons commencé par une longue ligne droite en faux-plat descendant. Autant dire que nous sommes arrivés très vite à Rozay-en-Brie où nous avons pique-niqué au pied des vestiges de remparts qui ceinturent la ville. C’est vrai qu’il n’en reste pas de biens grandes tours ni d’impressionnantes portes.
À Rozay passait la Nationale 4, il en reste un panneau au franchissement de la rivière l’Yerres qui nous rappelle que nous ne sommes pas si loin de Paris.
Nous avons suivi ensuite l’Yerres, en partie sur l’ancienne voie de chemin de fer reconvertie en voie verte le « chemin des roses ». Un ancien pont donne une beau point de vue sur la rivière. Celle-ci ne coule pas très fort et elle est très eutrophysée probablement du fait de l’agriculture intensive des environs. Ça ne donne pas envie de s’y baigner.
Nous avons quitté la voie verte à Brie-Comte-Robert. Il y reste des vestiges d’une forteresse médiévale que les bénévoles d’une association tentent de mettre en valeur.
Après Brie, le parcours est devenu moins intéressant (à part une halte rafraîchissante chez des amis !). Le franchissement de la francilienne a marqué l’entrée dans la banlieue dont les villes toutes semblables ou presque se sont succédées rapidement et où heureusement le léger trafic routier aoûtien n’est pas venu ternir la fin de cette belle balade.
Voila le parcours, « plat comme la table » pour changer des étapes de montagne de la semaine précédente : http://www.openrunner.com/index.php?id=2805799
Et comme c’est sa première sortie, ça mérite une photo du vélo :
Merci Sylvain !